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Bovins de boucherie Une production perturbée par la FCO et la crise laitière

En 2015, les marchés des bovins ont souffert de l’apparition de la fièvre catarrhale ovine (FCO), et de l’afflux de vaches laitières dans les abattoirs à la suite de la crise laitière.

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Le ministère de l’Agriculture constate, dans une note de synthèse Agreste mise en ligne le 28 juillet 2016, un redressement de la production française de bovins finis en 2015, avec une progression de 60 000 têtes, soit plus de 4,7 millions de têtes au total. Cette hausse, le ministère l’explique en partie par la crise laitière, qui a tiré les réformes vers le haut.

En conséquence de cet afflux de vaches laitières dans les abattoirs, les cours de la viande bovine ont dévissé. « Sur les cinq premiers mois de 2016, les cours des vaches demeurent nettement en deçà des cours des années précédentes », indique le ministère.

Du côté des bovins maigres, les exportations ont progressé malgré l’apparition de la FCO en septembre, qui a stoppé net les envois. « Les cours des broutards, en hausse soutenue pendant la période de limitation de la circulation des animaux, ont contribué à l’augmentation moyenne des cours sur un an, indique le ministère. Sur les cinq premiers mois de 2016, les cours sont en hausse marquée par rapport aux années précédentes. »

En moyenne sur l’année 2015, les cours des jeunes bovins se sont maintenus au niveau de l’an passé. Le ministère note toutefois que sur les cinq premiers mois, « ils sont restés en deçà de ceux de 2014, globalement pénalisés par la concurrence des abattages des autres catégories d’animaux et principalement des vaches laitières. » Puis en juin, les tarifs sont remontés, dépassant même ceux de 2014.

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